Villarceaux
VILLARCEAUX, PERLE DU VEXIN ET COEUR D'UNE SOMBRE AFFAIRE NOTARIALE
Le Domaine de Villarceaux se situe à Chaussy, village du Vexin français dans le Val-d'Oise.
C'est un territoire de 800 ha comprenant diverses structures: un site historique avec deux châteaux, un golf, une structure d'accueil et d'hébergement dans l'ancienne bergerie rénovée, une ferme avec des terres cultivables et une partie boisée.
Au Moyen-Âge on trouve ici un simple habitat fortifié.
Au XVe siècle le domaine, qui fait partie de la ligne de défense du royaume de France, est reconstruit en pierre.
Un siècle plus tard, le domaine s’agrandit et devient une vaste propriété agricole mais aussi une résidence de plaisirs : les douves deviennent des bassins d’agrément, les multiples sources alimentent les jeux d’eaux.
XVIIe siècle :Le manoir abrite les amours de Louis de Mornay, marquis de Villarceaux, et de Ninon de Lenclos. Le père de Voltaire, Me François Arouet, fut le notaire de la belle Ninon.
Les jardins sont mis « au goût du jour ».
XVIIIe siècle : Charles-Jean-Baptiste du Tillet, marquis de la Bussière, neveu du marquis de Villarceaux, hérite du domaine. Il démantèle le château féodal et construit le château du haut et son parc qui dominent le vallon.
XIXe siècle : Il ne reste plus que quelques éléments du château du bas. Les bâtiments du moulin, le jardin du potager et les bassins ont été détruits.
XXe-XXIe siècles :Les travaux entrepris par la Région Île-de-France sont considérables : réfection des vestiges du manoir ; remise en état des ouvrages hydrauliques ; curage des étangs ; consolidation des berges; réalisation d’une adduction d’eau; aménagement d’une nouvelle voie d’accès et d’un vaste parking paysager; plantation de centaines d’arbres d’alignement… Ces travaux se poursuivent: la Région continue d’investir dans la restauration, la conservation et la mise en valeur de l’ensemble du domaine de Villarceaux, qu’il s’agisse des bâtiments, du parc ou de l’environnement naturel.
Le domaine est classé au titre des monuments historiques à la fin de la première moitié du XXe siècle.
En 1989, le conseil régional d’Île-de-France s’engage à assurer sa restauration, son entretien, sa promotion et son ouverture au public. Le tout dans le cadre d'un bail emphytéotique (99 ans) signé avec la fondation Charles Léopold Mayer.
À partir des années 1990, le domaine accueille ses premiers visiteurs. L’Agence régionale des espaces verts de la Région s’engage dans la restauration d’une grande partie des jardins.
En 2004, le parc reçoit le label « jardin remarquable ».
Fin 2007, le domaine a accueilli plus de 55.000 visiteurs.
En 2012, il se voit décerner le label « Espace vert écologique » par Écocert.
Source :Villarceaux (iledefrance.fr)
Quel rapport, me direz-vous avec les notaires ?
Et bien ce domaine de Villarceaux fut le cadre, il y a une quarantaine d'années, d'une gigantesque escroquerie notariale...que je m'en vais vous narrer par le menu. Ou plus exactement que j'aimerais bien vous narrer par le menu mais si l'affaire fit grand bruit à l'époque il est très difficile aujourd'hui de trouver de la documentation à son sujet. Peut-être un audacieux journaliste d'investigation pourrait-il creuser la question, mais cela me semble douteux car, bien que cinquante ans se soient écoulés depuis l'affaire n'est pas encore terminée..
Bref il était une fois, dans le Vexin français un magnifique domaine dont vous avez pu lire l'histoire et la description plus haut.
En 1970, le propriétaire des lieux, le comte de Tulle de Villefranche souhaite se séparer de 213 ha pour pouvoir financer le reste. Un notaire, Jean-Pierre Delarue[1], et une SARL, Villarceaux, animée entre autres par M. Bruère, participent à l'opération.
Cette dernière aboutit à une escroquerie monumentale, le comte se retrouvant spolié de sa propriété, vendue aux enchères, et grugé de 14 millions de francs. La justice n'est toujours pas parvenue à faire la lumière sur cette affaire. La famille n'a plus les moyens de poursuivre.
La responsabilité de la Chambre des Notaires pour l'agissement de l'un de ses membres pose un véritable problème pour cette institution qui n'a plus les moyens de se porter garant. En effet, les caisses de la Chambre sont vides en raison déjà de préjudices passés. Donc, toute l'énergie est canalisée pour faire porter la responsabilité sur l'homme, Delarue.
Initialement lourdement condamné à 11 ans de prison, Delarue bénéficie six mois plus tard d'une grâce médicale, avant d'être retrouvé suicidé dans un hôtel du XIe arrondissement de Paris, où il résidait sous une fausse identité.
Source : Wikipedia.
Il y a plusieurs années, Jaques Bidalou « la statue du Commandeur de la magistrature » comme l'avait surnommé Jean-Hedern Hallier et l'Association SOS VICTIMES DE NOTAIRES avaient adressé une petite bafouille au ministre de la justice et au Président de la République pour tenter de relancer l'affaire, mais …
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SOS Victimes de Notaires , « l’affaire VILLARCEAUX » | Syndicat des Justiciables (wordpress.com)
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